Dans notre société actuelle, certaines pratiques sortent de l’ordinaire et peuvent susciter des interrogations. Parmi elles, on trouve la pratique de la soumission en public, une femme nue dans la rue soumise devant les passants.
La soumission en BDSM
En pratique sexuelle, la soumission fait référence à un désir de se soumettre volontairement aux volontés et/ou demandes de l’autre. Souvent, cette dynamique s’ancre dans une relation Dominant/dominé(e), où l’un des deux partenaires prend le contrôle (le Dominant) tandis que l’autre (le soumis ou la soumise) accepte de s’y conformer et d’obéir.
Notez que la soumission peut prendre différentes formes mais qu’elle doit toujours être consensuelle entre les parties impliquées. Il ne faut donc pas confondre la soumission avec la souffrance imposée ou la domination forcée.
Le lien entre la soumission et la nudité en public
Si la soumission peut s’exercer de nombreuses manières, pourquoi certaines femmes choisissent-elles de s’exhiber nues en public pour exprimer leur soumission ? Il y a plusieurs raisons à cela :
- L’exhibitionnisme : certaines personnes trouvent dans l’exhibition de leur corps un véritable plaisir, voire une excitation. La nudité en public peut donc être un moyen d’expression de cette facette de leur personnalité.
- Le désir d’être contrôlée : la femme qui pratique la nudité en public pour la soumission éprouve souvent le besoin d’être dirigée, et souhaite que son partenaire prenne le pouvoir sur elle. Cette obligation d’exposer son intimité aux yeux de tous est alors un signe indéniable de son engagement envers son Dominant.
- Oser transgresser les normes sociales : pour certaines, cette pratique correspond à une envie de dépasser les frontières établies par notre société ; c’est l’occasion de se libérer d’un carcan imposé par des règles considérées comme trop strictes.
La notion d’œuvre artistique et la relativité des normes sociales
Bien que la nudité en public soit globalement perçue comme transgressive, il est intéressant de noter qu’elle est parfois acceptée lorsqu’il s’agit d’une démarche artistique. Les photographes tels que Spencer Tunick, qui immortalise depuis des années des installations composées de centaines, voire de milliers de personnes nues, permettent de questionner les limites imposées par notre société quant à l’exposition du corps humain.
Ainsi, la notion même de soumission dans le cadre d’une pratique de nudité en public peut évoluer en fonction du contexte et de la perception que l’on a des différents corps exposés. Tandis que certains y verront toujours une forme d’avilissement ou de dégradation, d’autres considéreront cette mise à nu comme un moyen de repousser les limites de la bien-pensance, et finalement, d’affirmer sa liberté individuelle.
Des actes répétitifs pour renforcer le sentiment de soumission
Parmi les femmes qui pratiquent la nudité en public pour exprimer leur soumission, certaines choisissent de réaliser des actes répétitifs décidés par leur partenaire. L’obligation de s’exécuter devient alors une nouvelle manière de rappeler leur engagement et d’entretenir cette dynamique Dominant/dominé(e).